top of page
received_660475101480607_edited_edited.jpg

A propos

 Je suis passionnée d'histoire, d'art, de travaux manuels et de sciences depuis mon enfance. C'est en observant des restaurations réalisées sous l'œil du public, dans des institutions patrimoniales comme le Musée d'Orsay, la Pinacothèque de Milan ou le Rijksmuseum d'Amsterdam, que je m'intéresse à ce métier atypique. Cela m'a en effet donné envie de participer à la préservation et la diffusion du patrimoine afin d'en faire profiter le public d'aujourd'hui et de demain. De plus, la restauration d'une œuvre offre une relation privilégiée avec sa matérialité, qui permet de mieux comprendre le contexte de création et l'intention de l'artiste.

Formation reconnue par l'Etat

            En 2017, après avoir obtenu mon baccalauréat scientifique au Lycée du Pays de Retz de Pornic (44), je m'oriente en histoire de l'art à l'Université de Nantes (44). Je réalise une première année de licence tout en passant les concours de l'Institut National du Patrimoine et de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne afin d'intégrer l'une des quatre formations diplômantes reconnues par l'Etat (bac + 5) et permettant de travailler sur les collections publiques.

             Je rentre dès ma licence 2 dans la formation Histoire de l'art et Archéologie parcours Préservation des Biens Culturels de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Au cours de ces deux années de licence, je découvre les techniques anciennes lors de travaux pratiques, en copiant des chefs-d'œuvre de musées parisiens. J'apprends également la théorie de la conservation-restauration : l'histoire de la discipline, sa déontologie, la méthodologie avec l'établissement d'un constat d'état (reconnaissance de la technologie, des différents faciès d'altération, des processus d'altération, des traitements anciens, etc.).

              Le savoir-faire et les compétences de restauration et de conservation préventive ont ensuite été développés au cours du Master de conservation-restauration, lors de TP et de nombreux stages auprès de professionnels diplômés d'Etat. Tout d’abord, je travaille avec des spécialistes du support toile, aux cotés de Marie-Noëlle Laurent-Miri, Ludovic Roudet, Eve Froidevaux et Emmanuel Joyerot au sein de différentes institutions publiques (C2RMF, Musée du Louvre, Musée de l’Armée, Sénat…) et des Monuments Historiques (COARC, Cathédrale Notre-Dame de Paris…). Ces stages ont été l’occasion d’intégrer des équipes et d’envisager différents degrés d’intervention selon l’histoire matérielle et l’état de conservation de l’œuvre. J'interviens donc dans le cadre d’interventions minimales (pose de bandes de tension, reprise de déchirures) et fondamentales (reprise de transposition et de rentoilage, doublage…). Dans le même temps, je me forme auprès de conservatrices-restauratrices de couche picturale, comme Sophie Deyrolle et Laurence Mugniot ainsi que les équipes avec lesquelles elles collaborent. Je réalise ainsi des traitements superficiels de décrassage et d’harmonisation de retouches, aussi bien que des traitements fondamentaux d’allègement de vernis et de réintégration. Enfin, je collabore avec des conservateurs-restaurateurs de peintures murales (notamment du CEPMR de Soissons) pour la conservation et la restauration de peintures murales en place ou déposées et de peintures sur toiles marouflées, comme les peintures réalisées par Pierre Auguste Pichon et Savinien Petit dans l’église Saint-Joseph-des-Nations en 1870.

            En 2022, je réalise un mémoire de recherche sur les peintures murales déposées dans les années 1960-1980 en France, en collaboration avec le Centre d’Étude de Peintures Murales Romaines de Soissons. Ce mémoire a pour objet d'étude l'ensemble des peintures murales déposées de la villa gallo-romaine de la Millière (Les Mesnuls, 78). Cet ensemble a en effet été déposé ou prélevé dans les années 1960 par une équipe de bénévoles menée par François Zuber, sous les conseils de quelques professionnels comme Alix Barbet, fondatrice de la discipline de toichographologie en France. Les matériaux utilisés pour la dépose de manière expérimentale s'étant dégradés avec le temps et contraignant les peintures, ils ont dû être retirés lors d'une phase de stabilisation des fragments. Cette première expérience dans la recherche et la pratique de la restauration me permet de me familiariser avec les techniques et matériaux de la peinture murale et ceux de la dépose.

                  De manière générale, ces expériences me permettent d’envisager un traitement cohérent et complet d’une œuvre peinte, aussi bien seule qu’en collaboration avec des restaurateurs spécialisés pour d’autres typologies d'objets. Je propose également des mesures de conservation préventive en agissant sur l’environnement de l’œuvre afin d’en limiter les facteurs d’altération (dépoussiérage, traitement antifongique, pose de dos protecteurs, préconisations climatiques…).

UFR-HHAA.png
Logo noir - Paris 1 Panthéon-Sorbonne - UFR 03 - 2.png
logo CEPMR.jpg

Formation continue et conférences

         Suite à ma formation universitaire, je continue à me former auprès d'organismes agréés. Je réalise notamment la formation de réception, montage, démontage, utilisation et vérification d'échafaudages roulants auprès de l'entreprise Top élévation, spécialisée dans le patrimoine, puis la formation CACES R486 catégorie A auprès de l'entreprise Levage Manutention Formation afin de vérifier et utiliser une Plate-forme Elévatrice Mobile de Personnel (nacelle).

            Je participe également à des journées d'étude et des colloques en tant qu'auditrice et intervenante. Ainsi, le 30 mars 2023, je participe avec des collègues jeunes diplômées à la journée d'étude Rotondes organisée par l'INHA pour les jeunes chercheurs et chercheuses en Histoire de l'art et Archéologie. Le sujet de la table ronde est : Pour une histoire matérielle de l'art : l'apport de la conservation-restauration à l'histoire de l'art et l'archéologie.

Investissement

Parallèlement à mon activité professionnelle, je reste informée des réflexions déontologiques et des revendications menées par la Fédération Française des Conservateurs-Restaurateurs (FFCR) et plus largement par l'ICOM et du Centre International d'Etude pour la Conservation et la Restauration des Biens Culturels (ICCROM)

iccrm.jpeg
FFCR_en_tete.jpg
ICOM-Logo-global-Fr.pdf.jpg

Me contacter

06 95 48 01 21

S'abonner

  • Instagram
  • LinkedIn
bottom of page